« Si vous ne comprenez pas pourquoi les gens dansent, commencez par danser comme eux et vous comprendrez pourquoi ils dansent comme ils dansent. »  Anonyme

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Circuit Ghardaia-Timimoun en janvier 2012

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2011/03 - Du 17 au 20/03, Voyag'acteur vous invite à découvrir l'exposition de mosaïque de Jéricho au Salon Mondial du Tourisme

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2010/10 - Du 26/12 au 03/01, Nouvel An à Bethléem

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Huitième et neuvième jours

Après une visite au pas de course des magnifiques vestiges romains de la ville de Bet Shean, avec son amphithéâtre somptueux, suivie d’une promenade dans les pittoresques port et vieille ville d’Akko, rebaptisée Saint-Jean d’Acre par les Croisés, une surprise nous attend, non loin de la frontière libanaise, dans le kibboutz des combattants et résistants du ghetto de Varsovie, Lohamé Hageta’ot. Créé en 1949, soit trois ans avant l’ouverture du Yad Vashem à Jérusalem, cet immense mémorial raconte, entre autres, le ghetto de Varsovie et la déportation à Theresienstadt, à travers les yeux des enfants.

La surprise nous vient du Centre pour l’humanisme et la démocratie, un des départements de recherche qui est rattaché. Nous y accueillent Chirine, juive et Elise, arabe.

Depuis 1995, nous disent-elles, nous avons mis en place, à l’intention des jeunes de 15 à 17 ans, des séminaires de trente heures destinés à ouvrir au dialogue entre les cultures et aux valeurs universelles d’humanisme et de démocratie. Notre méthode est, en partant des petits événements de la vie quotidienne, d’amener les jeunes à raconter leur histoire et à accepter, ce qui est encore plus difficile, d’écouter l’histoire de l’autre. Au début de l’année cela se passe en milieu homogène, chacun au sein de son école juive ou arabe, pendant les vacances de Pâques on mélange les deux groupes Aux Arabes nous disons : « Est-ce que vous vous rendez compte que les Juifs ont peur de vous ? » et aux juifs : « Demain on vous chasse de votre maison, que direz-vous ? » Et ça marche : nous sommes passés de cinq classes au début à vingt-cinq aujourd’hui et beaucoup d’anciens élèves continuent à organiser des soirées thématiques entre eux. C’est un travail à long terme mais nous y croyons. Nous sommes, en Israël, le seul organisme de paix qui travaille à partir de l’expérience de la Shoah.

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